03/11/2012

Perdu dans la ville

La soirée

Après des négociations intenses c'est finalement un restaurant vegan - le Kopps  et ce n'est pas un truc de supporter - qui a gagné sur le fil hier soir devant un restaurant japonais pour une rdv familial avec Anne-Laure, soeur et cousins.

Manger dans un restaurant vegan c'est un peu comme jouer au petit train. Tout y est faux - sauf les trains miniatures - et reconstitué, tout l'art est dans la reconstitution - un peu comme les embaumeurs - pour essayer de faire oublier que tu manges la même chose à tous les plats. Le prix ne reflétant que la technique des petits gars en cuisine pour donner une forme vivante au contenu de chaque assiette.

J'ai personnellement commencé avec des sushis aux légumes - prise de risque légère - et ai continué avec un cordon bleu - grosse prise de risque - qui ressemblait beaucoup à un cordon bleu mais qui était autre chose. Le tout arrosé d'un white russian au lait de sofa. Un autre univers.

Autour de nous les gens ont l'air étrange, ni l'air en bonne santé, ni l'air malade, un univers parallèle vous dis-je. C'est probablement pourquoi j'ai fait un rêve étrange durant la nuit qui a suivi. Conclusion, ne pas manger vegan sous peine de faire des cauchemars.

Le rêve qui a suivi

Dans mon rêve je sors d'une gare, un sentiment de déjà vu. Je ne sais pas où je suis mais je ne suis pas inquiet. Je m'enfonce dans la ville, cherche mon chemin semblant le reconnaitre, mais rien, personne pour me renseigner. Les quelques têtes ou silhouettes que j'aperçois disparaissent quand je m'en approche. Je m'enfonce, la ville se révèle, construite sur le flanc d'une montagne, je descends une rue, personne. A ce moment je commence à me demander où je suis et dans quelle direction aller, toute cette ville semble se dérober ou changer derrière moi et j'ai un peu de mal à me situer. Légère panique. Finalement la route en croise une autre, un peu de trafique. Un taxi passe, je rentre dedans, direction un lieu moins inconnu. Je me réveille avant d'arriver.

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