22/08/2013

Festival d'Aurillac et le syndrome Harry Poter

Le festival est bien lancé, le premier pour moi. On m'avait vendu du punk à chien et j'en ai vu presque autant qu'à Berlin à S-Warscheur Strasse. Tout est dans le presque.

Ce festival c'est un peu les gens normaux au pays des magiciens et des saltimbanques, des spectacles partout, des clowns en liberté, un couple de clown zombi, des mimes en liberté, des fanfares en liberté, des chanteurs en liberté, des jongleurs en liberté, des acrobates, des poètes clochards, des performeurs, des faux journalistes de télé réalité, quoique, des cracheurs de feu, des pirates, des mousquetaires, un loup garou en scooter...

Le meilleur spot a été de zoner autour du gymnase transformé en loge géante et d'observer. Toutes les trentes secondes seul ou en groupe des troupes sortaient, maquillées, en costume, en chemin vers son lieu de représentation et déjà en représentation. Parfois la grande porte s'ouvrait, en sortait des géants sur échasses (ou pas en fait), des poules géantes,  des singes géants, trois gardes moyen-ageux en retard, une fanfare de métalleux, des stands géants de truffade... Harry Poter allant pour la première fois dans le monde d'à côté. Et la radio de certains cafés locaux connectés sur rtl2 ou nostalgie te rappelant que non tu n'es pas aux pays des rêves.

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